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120 battements par minute
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Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions coups de poing pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.
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Avis des lecteurs
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Maladie d’amour, maladie de la jeunesse…
Parfois, lorsqu’un film est excessivement récompensé (6 César) on se dit que c’est louche, quand on sait qu’il parle du Sida, on se dit que ça va être triste (souvenez-vous de Philadelphia de Jonathan Demme, ou les Nuits fauves de Cyril Collard), quand il dure 2 h 20, on se dit que ça va être long… 120 BPM a bien été récompensé, parle bien du Sida et dure 2h20. Pourtant, le temps ne nous semble jamais long et la thématique principale ne plombe pas le moral. L’histoire du film ranime le souvenir des années « Act Up » (90’) au moment où la maladie fait le plus de morts devant l’indifférence du public, des politiques et des labos. L’histoire se focalise un peu plus sur le personnage de Sean, jeune malade, et nous plonge dans la réalité de cette pathologie et l’injustice de son traitement ou plutôt l’absence de traitement. Jamais pesant, parfois lyrique, 120 BPM est un hymne à la joie et à l’urgence de vivre. Un acteur à suivre : Nahuel Perez Biscayart
par Véronique LANGLOIS Le 06 juillet 2020 à 09:55